Bienvenue au Château de Villers-Cotterêts, à 80km de Paris. Château typiquement Renaissance, puisque totalement refondé par François Ier, mais dont les bases médiévales du XIIème siècle ont soit été réutilisées soit redécouvertes lors de la dernière et extraordinaire rénovation du site et sa transformation en Cité internationale de la langue française.
Mardi 14 novembre, les élèves de 4ème5 et 4ème6, accompagnés de Mme BLIECK, Mme CHAUPIN, Mme HAMDAD et Mme KHALDI, se sont donc rendus sur les traces de notre histoire langagière moderne.
Mais le Président de la République Emmanuel MACRON a-t-il choisi cet édifice en particulier pour y accueillir cette Cité ? Le département de l’Aisne est d’abord le berceau d’un grand nombre d’hommes de lettres restés dans notre histoire nationale tels que Racine, La Fontaine, Alexandre Dumas… Mais surtout, la chapelle du Château abrita François Ier lors de sa signature de l’ordonnance dite de Villers-Cotterêts en 1539 qui imposa l’usage du français dans les textes officiels et les textes juridiques. C’est en quelque sorte la date de naissance officielle du français comme langue nationale, à la place du latin .
Le matin, le groupe a assisté à une conférence sur l’histoire du château – médiéval puis renaissance – et qui aujourd’hui trouve une nouvelle place avec la Cité internationale de la langue française mais qui a eu son apogée à l’époque de François Ier.
L’après-midi fut consacré uniquement à la langue française lors d’une visite intitulée “L’Odyssée des mots” qui débuta sous le fameux Ciel lexical, des mots accrochés au plafond dans ce qui était autrefois la cour du jeu de Paume, ancêtre du tennis.
La Cité internationale de la langue française présente dorénavant dans un cadre exceptionnel une quinzaine de salles – dont la plupart sont interactives – permettant de découvrir notre langue nationale, son évolution depuis le XVIème siècle, ses particularités, les transformations qu’elle a connues dans le monde (Québec, Antilles, Suisse, Belgique…) et sa diffusion à travers la Francophonie.