Etude du Solar Impulse 2

Alors que l’avion Solar Impulse 2 est actuellement en train d’effectuer un tour du monde, les élèves de 3ème DP3 se sont rendus à la Cité des Sciences et de l’Industrie pour rencontrer le premier prototype du mythique avion Solar Impulse et pour assister à une conférence sur le premier modèle d’avion solaire capable d’effectuer plusieurs vols internationaux depuis 2010, de jour comme de nuit.

Avec l’envergure d’un gros avion de ligne, le poids d’une voiture et la vitesse d’un scooter… cet avion se déplace comme un vélo : sans une goutte de carburant. Cet avion solaire hors du commun incarne le projet fou de développer des techniques basées sur les énergies renouvelables pour le transport de demain.

Associant rigidité, légèreté et contrôlabilité en vol, le Solar Impulse HB-SIA est construit autour d’un squelette en matériaux composites constitués de fibres de carbone et de nid d’abeilles assemblés en sandwich. Sur son extrados, l’aile est recouverte des cellules solaires en forme d’alvéole encapsulées, et sur son intrados d’un film flexible léger. Entre ces deux surfaces, 120 nervures en fibre de carbone, réparties tous les 50 cm, lui donnent son profil aérodynamique.Sous ses ailes, il possède des moteurs alimentés électriquement par ses propres ailes recouvert de panneaux solaire. 1 m carré de panneaux solaire permet de porter 8 kg.

Le tour du monde révolutionnaire

Après les 8 records du monde du prototype de Solar Impulse, premier avion solaire à accomplir un vol de nuit, à relier deux continents et à traverser les Etats-Unis, il est temps pour Bertrand Piccard et André Borschberg, les pères du projet, de passer à la phase ultime de l’aventure : le tour du monde.

Le tour du monde commença le 9 mars 2015, lorsque Solar Impulse mit le cap sur Muscat à Oman; Ahmedabad et Varanasi en Inde; Mandalay au Myanmar; Chongqing et Nanjing en Chine; la traversée du Pacifique jusqu’à Hawai, puis Phoenix et New York aux Etats-Unis. La dernière partie du trajet comportera la traversée de l’Atlantique pour faire escale soit en Europe du Sud soit en Afrique du Nord avant de revenir au point de départ entre fin juillet et début août 2015.

Les conditions de vie dans l’avion

Le pilote ne peut pas vraiment dormir juste faire des siestes de 20 min car il n’y a pas de pilote automatique. Pendant sa sieste, l’avion plane en ligne droite et descend de quelques kilomètres et quand le pilote se réveille, il fait remonter l’avion jusqu’à son altitude de croisière.
Il se ravitaille en nourriture et en eau à chaque étapes du voyage. C’est de la nourriture déshydraté que le pilote réhydrate avant la consommation.
Le pilote fait ses besoins naturels dans un sac par un petit trou situé au niveau de l’assise du siège.

L’aventure Solar Impulse

Solar impulse né dans l’esprit de Bertrand Piccard à la suite de son tour du monde en montgolfière ou il se rendit compte que sur les 4 tonnes de butane qui permettaient de chauffer l’aire dans le ballon au départ il ne lui en restait que 35 kg. C’est après ce voyage qu’il décidât de se lancer le pari de faire le tour du monde sans utiliser aucune des ressources de la planète. C’est à partir de ce moment précis que débuta une incroyable aventure humaine.

Bertrand Piccard fît appelle à André Borschberg ingénieur polytechnicien pour réaliser les premières exquises du projet, l’entreprise belge Solvay emballée par le côté novateur du projet prie la décision de devenir leurs partenaire principal, suivit de plusieurs sociétés bien connu par le grand public comme :les montres Omega, les ascenseurs Schindler ou encore le moteur de recherche Google.

Ce projet fut long et semé d’embûche, et il mobilisa les technologies les plus avancées du XXIème siècle. Le projet dura 9 ans de l’idée de Bertrand au premier saut de puces le 3 décembre 2009 à Düsseldorf. L’appareil mesure l’envergure d’un gros avion, le poids d’une voiture et la puissance d’un scooter. En effet ce dernier peut décoller à 35 km/h charger ses batteries tout en volant pour le soir il plane de 9000m à 1500m puis utilise ses réserves présentent dans les batteries jusqu’à l’arrivée du jour. La seule limite de cet avion est celle donnée par son pilote.

Sept années de calculs, de simulations, de construction et de test seront nécessaires aux 80 ingénieurs et techniciens de l’équipe Solar Impulse pour mettre au point ce premier prototype, qui bénéficie d’une multitude d’innovations techniques, notamment dans le domaine de la capture et du stockage de l’énergie solaire et dans celui des matériaux de structure et d’équipement.