Projet de développement d’un rucher

Première visite du rucher

Lors de cette première visite du rucher de l’association Beeosphère à Vélizy, les élèves ont pu se familiariser avec l’abeille noire (aussi appelée par son petit nom Apis meliffera Mellifera) qui est la sous espèce d’abeille à miel d’Europe occidentale particulièrement adaptée aux contraintes écologiques de nos régions (notamment climatiques). M Orsolin a présenté les objectifs de l’association Beeosphère aux élèves

Pour éprouver ses connaissances sur les abeilles, il suffit de se connecter sur ce site en précisant le code 4da049c1.

Un peu de bricolage

Dans le cadre du partenariat avec l’association Beeosphère, les élèves ont consciencieusement assemblé les 2 ruches en kit que nous avions reçu dans le courant de l’année en cours de Technologie.
Ces 2 ruches ont été déposées au rucher de Vélizy (rue Aristide Briand entre la boulangerie et l’ancienne église) afin de servir de gîte à nos amies abeilles noires.

Une nouvelle maison pour les abeilles

Les élèves sont venus en délégation pour déposer dans un des ruchers de l’association Beeosphère une ruche qu’ils avaient préalablement construite et décorée.
Cette ruche (une autre est à venir) servira très prochainement de maison à un essaim d’abeilles noires et contribuera donc à la préservation de cette sous-espèce d’abeille à miel.

Rappelons au passage aux néophytes que cette préservation est primordiale. En effet, cette abeille est la seule parfaitement adaptée aux conditions de notre environnement (car issue de millions d’années d’évolution) et elle est actuellement particulièrement menacée (par l’Homme, par l’introduction d’autres sous espèces qui diluent son patrimoine génétique parfaitement adapté, par le varroa destructor, par le frelon asiatique, etc…).

L’abeille noire est adaptée à l’environnement (climat, périodes de floraisons, rigueur de l’hiver, besoins en miel) signifie que sans l’intervention de l’Homme, c’est la seule sous-espèce capable de survivre dans nos régions. Or l’Homme interviendra t-il toujours pour permettre la survie des abeilles? Nous pouvons en douter…

Il faut rappeler de plus que l’abeille joue un rôle capital dans la pollinisation des fleurs à l’origine notamment de la production de la majorité des fruits et légumes que nous consommons (tout ça avec une efficacité redoutable et bénévolement…) et de l’équilibre des écosystèmes.

Alors si nous ne voulons pas un jour risquer de nous retrouver sans abeilles, sans fruits et légumes, avec des écosystèmes sans dessus-dessous, et une biodiversité en berne, il faut se mobiliser maintenant. C’est le sens de l’action de nos élèves.