On en croque pour le chocolat togolais

Dans le cadre du projet solidaire mené avec le collège-lycée d’Aného Ville au Togo, les élèves y participant ont rencontré le chocolatier jovacien M. SAUSSEREAU . Cette rencontre leur a permis de découvrir, de la cabosse au carré de chocolat, tout le parcours du cacao et les enjeux d’un commerce plus juste entre producteurs togolais, artisans chocolatiers et consommateurs français.​

Ce temps fort s’inscrit dans le partenariat entre le collège Maryse-Bastié et le collège-lycée d’Aného Ville, situé dans une région productrice de cacao. Les élèves ont ainsi mieux compris que, derrière une simple tablette, se trouvent des familles de petits producteurs dont le revenu dépend des prix payés pour les fèves et de la qualité de leur travail.​

Les étapes de fabrication du chocolat

À partir du document présenté en classe, M. SAUSSEREAU a détaillé les grandes étapes : récolte des cabosses, fermentation, séchage, torréfaction, concassage, puis malaxage avec le sucre, conchage, tempérage et moulage. Les élèves ont découvert que chacune de ces opérations, depuis la ferme togolaise jusqu’à l’atelier du chocolatier, demande du temps, de la précision et des savoir-faire complémentaires.​​

Vers une filière plus équitable

Le chocolatier a expliqué ce qu’implique une filière « équitable » : un prix d’achat plus rémunérateur pour les producteurs, des contrats stables, des pratiques respectueuses de l’environnement et une meilleure répartition de la valeur ajoutée entre tous les acteurs. Les élèves ont compris que le choix des consommateurs en France – par exemple en privilégiant des chocolats labellisés commerce équitable – peut améliorer durablement les conditions de vie des familles de cacaoculteurs au Togo.​

Une découverte sensorielle du cacao

Tout au long de la séance, les collégiens ont goûté le cacao à différentes étapes de la transformation, en comparant la fève brute, très amère, puis la pâte de cacao et enfin le chocolat travaillé par l’artisan. Cette expérience sensorielle leur a fait mesurer le rôle essentiel du chocolatier, qui atténue l’amertume naturelle du cacao pour créer un produit gourmand, sans faire oublier l’origine agricole et humaine de cette ressource.