Exp’Eau dans le monde

Les deux classes de 3ème de la SEGPA se sont rendues à l’hôtel de ville de VELIZY-VILLACOUBLAY afin de visiter l’Exp’Eau, en lien avec les programmes de Sciences et de PSE (Prévention, Santé, Environnement) sur le cycle de l’eau.

Les élèves ont été accueillis et guidés par Daniel BARTH. Ce dernier leur a fait profiter de ses connaissances et de son expérience. Les panneaux de l’exposition ont été préparés par l’association RES’eau, créée par d’anciens étudiants de TECOMAH. Ils ont mené un projet d’adduction d’eau concernant le village de VOUNGOUTA situé au Congo Brazzaville, en lien avec l’ONG Médecins d’Afrique. La maquette de ce projet, elle, a été réalisée par les jeunes de l’Espace Jeunesse de VELIZY-VILLACOUBLAY.

Les élèves ont également visionnés quelques extraits du film de Yann ARTHUS-BERTRAND, « La Soif du Monde ».

A partir des panneaux de l’exposition réalisés par les anciens élèves de TECOMAH, les 3ème ont eu à répondre à un livret de questions, notamment concernant les généralités sur l’eau dans le monde et les différents usages de l’eau au Mali et au Guatemala. Ce questionnaire est bien entendu repris en classe avec les enseignants.

Quelques remarques des élèves après la visite de l’Exp’Eau dans le monde

On a de la chance. Nous, on a de l’eau potable, on a des toilettes, on a des douches. On n’est pas obligé de faire trois km pour aller chercher de l’eau. Nous, il suffit d’ouvrir le robinet.

Les enfants ne vont pas tous à l’école car ils doivent aider leurs parents, notamment en allant chercher l’eau.

Il a des jeunes de JOUY-EN-JOSAS qui sont allés installer un puits au Mali.

Il faut y aller mollo sur l’eau parce qu’il y a des pays où il n’y en a pas. Donc il faut faire des économies. Parce qu’il n’y en aura plus en 2050 alors que nous serons 9 milliards d’humains.

Il n’y a que 2,5% d’eau douce contre 97.5% d’eau salée. Et ça coûte très cher de faire dessaler l’eau de mer.

Pour fabriquer des chaussures il faut 8000 litres d’eau, c’est-à-dire presque 900 packs d’eau.

Tout le monde n’a pas de toilettes. Tout le monde ne connaît pas ce qu’est l’eau potable. Et il y a plein de morts à cause de l’eau non potable.

Dans la vidéo, ils ont parlé de toilettes publiques. Dans un bidonville en Afrique, la plupart des gens font ça dans des sacs et ils les balancent sur les toits. Il n’y a que 150 personnes inscrits aux toilettes publiques. Mais cela évite les maladies.

L’eau stagnante permet le développement des moustiques et donc des maladies. Ils sont obligés de faire bouillir l’eau pour éliminer les maladies.