Les filles de l’option « Des Métiers et des Sciences » se sont rendues à l’Institut Poincaré à Paris pour vivre une journée « Filles, Maths, Informatique : une équation lumineuse ».
Dans l’amphithéâtre, elle ont assisté à une conférence sur la Cryptoanalyse « De Jules César à WhatsApp » par Marina Checri, doctorante en Cryptologie au CEA de Paris-Saclay.
Avec les associations Femmes&Mathématiques et Animath, elles ont ensuite travaillé sur le poids des stéréotypes en lien avec les mathématiques et l’informatique. Elles ont essayé de voir comment il était possible d’agir pour une plus grande mixité dans les filières scientifiques.
Ensuite nous avons déjeuné à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’ULM et déambulé dans les couloirs de l’ENS.
L’après-midi, les filles ont pu assister à un speed-meeting avec des femmes scientifiques toutes aussi inspirantes les unes que les autres sortant de Polytechnique, d’Harvard ou d’écoles et d’universités prestigieuses. Ces femmes ont expliqué leur parcours où il était parfois difficile de se projeter et où leur appétence pour les mathématiques et/ou l’informatique est arrivée au fil des études.
La journée s’est terminée par un pièce de théatre-Forum intitulée « CODEE ». L’histoire leur a permis de suivre trois amis en terminale : Alice, Bob, et Eve. Le bac approche et on leur demande de faire des choix d’orientation. Alice aime les maths et l’informatique, mais ne sait pas si elle sera à la hauteur, Bob rêve de faire de l’histoire mais s’inscrit en prépa ingénieur, et Eve… est perdue !
A l’issue de cette représentation il a été demandé aux filles de chercher ce qui pouvait être amélioré dans le déroulé de l’histoire pour que les choses changent. Lucile s’est particulièrement prise au jeu car , sans se décontenancer, elle a pris la place d’un personnage de la pièce de théâtre et a rejoué la scène afin de corriger la réaction des personnages.
L’enjeu pour les filles est important, puisqu’elles sont sous-représentées dans nombres de domaines qui recrutent et dont les rémunérations sont plus valorisées. C’est le cas pour l’ensemble des métiers du numérique, des sciences et techniques.
Cette journée aura permis d’élargir le champ des possibles et de sensibiliser nos jeunes à l’importance et à la diversité des métiers scientifiques. Avoir des modèles permet de se projeter dans le futur et encourage les jeunes filles à suivre un cursus scientifique où elles ont tout à fait leur place.